réflexion sur la réflexion

Publié le par isis_g

    Je reçois aujourd'hui un mail d'une amie qui me raconte une histoire. J'avais entendu cette histoire durant mon enfance mais elle m'était sortie de la tête. C'est étrange que je la reçoive aujourd'hui.

    Etant pleine de sagesse, je souhaitais la mettre sur le blog dans la catégorie méditation car elle mérite que l'on y médite. Dans tous les cas, à moi qui traverse des temps houleux ces dernières semaines, elle m'a grandement réconfortée :)

"
Je vais te raconter une histoire de la culture arabe

    C'est un personnage qui s'appelle Jouah . Un jour le père de Jouah décide de lui apprendre que les gens trouvent toujours quelque chose à dire. Il prend son fils et une monture et traversent ensemble trois villes.
    Dans la première ville, il monte le cheval et laisse son fils marcher à coté de la monture, les gens s'exclament : " c'est honteux, il laisse marcher son fils ! Il n'a aucune compassion pour lui".
    Dans la 2eme ville il met l'enfant sur la monture et marche à coté. Et les gens s'indignent : regardez cet ingrat, l’enfant laisse marcher ce vieil homme !
    Dans la ville après, ils chevauchent tous les deux la monture et les gent murmurent : "la pauvre monture elle supporte leur poids".
 A leur retour dans leur ville, tandis qu’ ils marchent tous les deux à coté de la monture, les gens disent : "regardez ces idiots, ils marchent a pied alors qu’ ils ont une monture !"
    Quoi que tu fasses les gens auront toujours quelque chose à dire. "

Publié dans les méditations

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
kikouu en passant sur ton blog voici un petit coucou, avant ke je ne puisse pas trop avoir internet vu ma mutation sur Toulouse  :sj te l ai jamais dis mais ton blog est super bien fait et tres interressant...continue ma belle...kiss
Répondre
I
<br /> Merci puce, c'est gentil :)<br /> <br /> Vivement que tu ais à nouveau internet et bon courage pour ta nouvelle vie à Toulouse.<br /> <br /> <br />
N
Je ne voie qu'une solution pour ne pas passer pour un con,Mettre des sacs sur l'âne et marcher a coté ! :p
Répondre
I
<br /> XD<br /> <br /> <br />
G
Je ne sais pas où mettre mon commentaire sur la dédicace de ton message d'accueil, alors je la mets ici !Je lisais les phrases en italique en me disant : "La Isis elle s'est lachée là ! Comme c'est bien dit !". J'étais impressionnée. Ces mots me parlaient bien. Et puis, en bonne française, après avoir lu la fin, je lis le début : "J'emprunte la dédicace de Jacques Breyer ". Ahahah !! Ben oauis ! ça ne pouvais qu'être bien dit !!!
Répondre
I
<br /> ;) Comme tout le reste de son oeuvre :D<br /> <br /> <br />
A
Comme quoi, la majorité des gens ont été, sont et seront toujours à la masse... à regarder la paille dans l'oeil du voisin (ou à lui en inventer une) pour éviter de se remettre en question et d'évoluer eux mêmes... Bref, je prône de plus en plus un détachement sain et bienveillant : "La bave de l'orc n'atteint pas le blanc coursier !" ^^
Répondre
I
<br /> lol j'aime bien ta version de la colombe et du crapaud cher ami :D<br /> <br /> Oui, je pense que le détachement est une chose qu'il faut s'habituer à faire très vite, surtout quand son travail est amené à être présenté au monde...<br /> <br /> <br />
S
Coucou! Bravo pour ce blog original!La petite histoire en question est aussi une fable de La Fontaine dont le titre doit être: "le paysan, son fils et l'âne"...Qui est  le véritable auteur?...Ce qui importe surtout c'est la morale qui est la même!Avec sympathie!
Répondre
I
<br /> Merci pour ta visite Suzette :) ainsi que pour ton commentaire<br /> <br /> Ah oui, c'est vrai, ça me dit quelque chose ! ^^' Il me sembalit bien avoir déjà entendu cette histoire. Tous les peuples et toutes les civilisations doivent avoir leur version de toute façon. Elle<br /> est tellement vraie :)<br /> <br /> <br />